Août 2003 - Une semaine à Samoëns avec "Les Piafs"
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J'étais parti pour une semaine à Samoëns rejoindre les copains du club de Paris-Villebon "Les Piafs".
Malgré des conditions anticycloniques où il était difficile de monter, nous avons eu un temps exceptionnel et avons pu voler presque tous les jours.
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Le terrain de camping se situe dans la vallée, au
pied du décollage et l'atterrissage est à 200 mètres.
Chaque matin les Piafs étaient au rendez-vous
sur le déco.
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Pendant que certains faisaient la ronde des ploufs, d'autres attendaient de meilleures conditions pour des vols plus durables. Une fois en l'air, ils s'amusaient à gratter dans les combes sous le déco pour parfois s'en extraire et remonter la crête jusqu'aux pistes de Flaine "et plus si affinité".
On ne compte pas le nombre de pilotes qui sont revenus
de Mieussy par la voie des airs.
Parfois, il suffisait de lever la tête
pour admirer l'évolution des voiles sur tous les sommets alentour.
Et qui c'était ? ....... Les Piafs bien sûr !
" Extrait d'un texte de Rémy BARDON "
Personnellement, cette semaine là
j'ai fait trois fois Mieussy - Samoens,
dont une fois jusque vers Sixt-Fer-à cheval retour vers Samoens (+
de 22kms).
J'ai fait aussi un autre
vol vers Agy (sans beaucoup de succès il est vrai),
et j'ai du aller deux fois sur le Criou.
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Tout le monde y trouva son compte. Plusieurs peuvent se
vanter d'avoir fait jusqu'à 5 vols dans leur journée.
D'autres vous diront : " Il ne faut pas
confondre long cross et court-circuit !!! "
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Le dimanche matin du départ, grand beau fixe, je décidais de prolonger le séjour jusqu'au jeudi suivant.
Bien m'en prit, le mercredi au déco de la Bourgeoise, un magnifique pétard me propulse de 1750 à 2670 m dans une même colonne à 6,5 mètres par seconde sous un beau cumulus généreux. J'avoue humblement avoir bien serré les fesses lorsque j'ai vu ma voile se fermer de plus de la moitié devant mes yeux. Je n'ai même pas eu le temps de crier "MAMAN ! " qu'elle se rouvrait dans un grand fracas de chiffon défroissé et reprenait possession de la masse d'air. ( Vive le DHV 001, ça passe partout ) . Heureusement je n'étais pas seul. Sans l'exemple de notre ami Alain Huot, que Dany'Aile connaît bien pour sa sagesse de vieux pilote, je ne me serais jamais aventuré dans ce secteur à l'aérologie plus que turbulente.
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Il devait être au plafond ou du moins suffisamment
près du nuage et pour ne pas se faire aspirer, il prit la direction
du Nord. Moi, 150 mètres plus bas, je décidai de le suivre à
travers la montagne "Grande première". C'est avec joie que
de l'autre côté je découvris la vallée de Morzine.
Nous étions contrés par les brises du lac Léman et de
la vallée qui nous faisaient perdre beaucoup d'altitude. Si bien que
je décidais de choisir un pré pour me vacher. Alain prit l'option
de traverser la ville, et comme alors j'était au-dessus de lui, sans
crainte je lui emboîtai le pas ou plutôt la voile.
A ma grande surprise, il me déposa comme
une fleur dans le terrain d'atterrissage officiel qu'il connaissait comme
sa poche.
Un très bon souvenir d'environ 10 km. et 40 minutes de bonheur.
Je peux me féliciter, car cette sortie d'été m'a fait comptabiliser 19 vols supplémentaires d'une durée de 10 h 50 au total.
Je pense maintenant avoir acquis une petite place pour jouer dans la cour avec les grands et peut-être un jour, me sentirai-je comme chez moi, là haut, avec les oiseaux.
Aussi François D. lorsque tu partiras en cross
en direction du Verdon regarde bien derrière toi, je serais peut-être
là !
Je Rigole bien sûr, mais ça me ferait
rudement plaisir.
A mon retour, j'apprends que tous les massifs forestiers du Sud-Est de la France sont interdits à la circulation, même pour les piétons, c'est également valable pour les parapentistes ! Va falloir faire abstinence pendant quelques temps, pour une fois que je retrouvais mes marques !
Amitiés à tous et bon vol à qui pourra !
SERGIO
